Quel est votre parcours ?

Affecté depuis cinq ans à la direction du renseignement et de la sécurité de la défense, je suis ce qu’on appelle « un dépoussiéreur ».
J’ai intégré l’école nationale des sous-officiers d’active puis l’école supérieure et d’application des transmissions en 1998 dans la spécialité "réseaux et transmission de données".
J'ai ensuite servi en régiment de transmissions pendant douze ans, pendant lesquels j'ai passé mon BSTAT "emploi des systèmes et réseaux informatiques" en 2006. Je suis passionné de nouvelles technologies c'est pourquoi je me suis tourné vers la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD).

Quelle est votre mission ?

Dépoussiéreur, tel est mon métier. Je fais un ménage très particulier ! Je recherche des systèmes d'écoute, de surveillance et de captation d'informations clandestins. Ma mission est d'identifier les systèmes d'espionnage grâce à du matériel spécifique dans les lieux fréquentés par les très hautes autorités civiles et militaires (bureaux, salles de réunion, véhicules, aéronefs...). Pour cela, j'analyse et vérifie différents paramètres physiques, électriques et électromagnétiques. L'autre facette de ce métier est d’évaluer la vulnérabilité des bureaux pour se protéger de l’espionnage.

Dans mon métier, il n'y a pas de routine, chaque mission est différente. La formation se fait par de nombreux stages internes ou externes complétés par l’expérience acquise au fil des ans sur le terrain. Je dois être capable de contrer toutes les pratiques de surveillance clandestines, car l'ennemi d'aujourd'hui se dote des techniques d'espionnage les plus pointues. Pour garder une longueur d'avance, j'effectue une veille technologique permanente, je rencontre les professionnels de la sûreté dans les entreprises travaillant dans ce domaine ou lors de salons dédiés. Je voyage dans toute la France et partout dans le monde, là où sont stationnés des militaires français. Être dépoussiéreur, c'est être discret, bricoleur, technicien, imaginatif et faire preuve d'un savoir-être irréprochable.

Si vous êtes intéressé par ce métier, contactez la DRSD :

drsd.cer.fct [@] intradef.gouv.fr

Quel est votre parcours ?

Je suis diplômée d'un master en intelligence économique (IE) pratiqué en alternance à la DGA dans la cellule spécialisée en IE. Ensuite, j'ai eu la chance d'obtenir un contrat armée jeunesse (CAJ) à la DRSD au sein du département Sécurité économique.

Quelles sont vos motivations ?

Depuis plusieurs années, je me suis fortement intéressée aux entreprises de défense comme la SAFT pour qui j'ai travaillé. Je dispose également d'une expérience à la DGA comme adjointe à la cellule intelligence économique. C'est pourquoi aujourd'hui, j'ai envie de contribuer à la protection des entreprises de défense.

Parlez-nous de votre mission ?

Je conçois ma mission d'ACIE comme le lien entre la DRSD et les entreprises, à la fois pour assurer leur protection mais aussi pour obtenir du renseignement au profit du Service afin de participer à la sécurité économique du pays.

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Quel est votre parcours ?

Après un baccalauréat STI2D, j’ai continué mes études avec un DUT Réseau et Télécoms puis une licence professionnelle Analyste en Sécurité des Système Télécoms Réseau et Informatique (ASSTRI) avant d’entrer à la DRSD au poste d’inspecteur en cybersécurité.

Quelle est votre mission ?

Aujourd’hui, ma mission consiste à faire des audits dans diverses entités afin d’évaluer leurs niveau en cybersécurité et en protection du secret. La DRSD m’a proposé un poste intéressant au sein d’une direction à taille humaine. J’ai découvert un travail passionnant, dans lequel j’apprends tous les jours. Les moyens importants et adaptés dont nous disposons et la marge d’initiative sont des sources supplémentaires de motivation. Le poste que j’occupe actuellement demande, notamment d’être observateur et curieux.

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Quel est votre parcours ?

Après un master 2 en sécurité et défense, je me suis engagée dans l’armée de terre en tant qu’officier sous contrat renseignement. J’ai intégré la DRSD à l’issue de ma formation à St Cyr Coetquidan et à l’EFR de Strasbourg. J’occupe aujourd’hui un poste d’analyste.

Parlez-nous de votre mission ?

La formation constante en interne comme en externe, les réunions de haut niveau et les échanges avec nos partenaires tant nationaux qu’étrangers, le travail en équipe dans des conditions d’urgence, la confiance accordée dans le traitement d’une thématique sensible et la participation quotidienne à la protection des ressortissants du ministère des armées m’ont apporté de réelles satisfactions. Sur le plan professionnel, l’analyse de dossiers complexes, le travail d’orientation des capteurs, la coopération et le montage d’opération à fin d’entrave ont été des expériences particulièrement enrichissantes.

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Adjudant Olivier, Terre

Je me suis engagé comme sous-officier. Après une formation à St Maixent puis à Saumur, j’ai été affecté en régiment pendant une dizaine d’année. Diplômé du BSTAT, je me suis remis en question et j’ai voulu obtenir de nouvelles responsabilités. Attiré par le renseignement humain, j’ai préparé le concours d’ISD avec succès. Ce métier répond parfaitement à mon vœu initial d’obtenir des responsabilités, de disposer d’autonomie et de pouvoir faire preuve d’initiative. Je continue quotidiennement à apprendre et à découvrir sur notre ressource principale qu’est l’humain. Je travaille sur l’antiterrorisme, le contre-espionnage et la sécurité économique. Au prochain PAM, je pars pour trois ans en séjour outre-mer. Les qualités qu’un ISD doit détenir et entretenir sont : l’humilité, la curiosité et l’honnêteté.

Maitre Céline, Mer

Entré à l’école de Maistrance pour devenir officier-marinier, j’ai suivi une formation de transmetteur avant de naviguer durant une dizaine d’année. Après ces embarquements successifs, j’ai souhaité « voir les choses autrement » en candidatant au concours d’inspecteur de sécurité de défense (ISD) dont j’ai obtenu le brevet supérieur de spécialité. Ce choix a été guidé par une volonté d’être au cœur de l’information dans le milieu du renseignement, d’exercer un métier à responsabilité doté d’une certaine autonomie avec une énorme ouverture sur le monde extérieur. L’inspecteur de sécurité de défense est l’élément de recherche humaine de la DRSD. A ce titre, il effectue la recherche du renseignement de contre-ingérence en milieu militaire, civil ou industriel. Il emploie pour ce faire les différentes techniques d’investigations autorisées et encadrées par la loi. Les principales qualités nécessaires sont l’honnêteté, la probité et l’humilité. Elles doivent être, bien sûr, alliées à un grand sens de l’adaptation et une bonne dose de curiosité. L’ISD doit avoir un instinct de chasseur…

Sergent-chef (TA) Mickaël, Air

Engagé au sein de l’armée de l’air en tant que sous-officier, j’ai obtenu mon certificat d’aptitude militaire puis une formation de spécialiste « gestionnaire technique » à Rochefort. Ensuite j’ai été affecté sur la base aérienne de Strasbourg puis celle de Dijon. Après 12 ans de service au sein de ces deux bases opérationnelles, j’ai choisi de me réorienter dans le renseignement en tant qu’inspecteur de sécurité de la défense (ISD). Ce choix est le résultat d’une réflexion guidée par l’envie de servir autrement, en particulier dans la recherche humaine, et toujours dans un contexte opérationnel. Par nature le métier d’ISD n’est pas routinier, il permet de s’ouvrir à des domaines très variés. La mission d’un ISD consiste essentiellement à recueillir des informations dans le domaine de la contre-ingérence (TESSCO) afin d’appuyer les chefs militaires et les décideurs de l’industrie de défense. L’ISD dispose d’une large autonomie pour remplir ses missions, dans des environnements parfois très différents et sensibles, ce qui implique un sens élevé des responsabilités. La loyauté, la rigueur, l’objectivité et l’ouverture d’esprit me paraissent être les principales qualités pour évoluer à la DRSD. Je suis heureux d’exercer un métier aux multiples facettes visant à « renseigner pour protéger ».

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Quel est votre parcours ?

J’ai fait des études de droit que j’ai orientées en master vers une spécialisation dans le droit des nouvelles technologies. J’ai ainsi pu étudier en détail tout ce qui concerne les données personnelles ainsi que le droit en matière de cyber sécurité.

Parlez-nous de votre mission ?

Mon recrutement à la DRSD s’est fait naturellement à la fin de mon master 2. J’ai répondu à un appel à candidature puis j’ai suivi un processus de recrutement par étapes pour intégrer le bureau dans lequel je travaille aujourd’hui.
Traiter des affaires juridiques d’un service de renseignement demande, outre la rigueur habituelle des juristes, une adaptation à des consignes de sécurité spécifiques dues à la sensibilité de certains dossiers. J’effectue un travail passionnant qui ne connait pas la routine, au sein d’une équipe dans laquelle j’ai immédiatement trouvé toute ma place.

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Quel est votre parcours ?

Diplômé dans les domaines de la comptabilité-gestion d’entreprise et des finances publiques, ma première partie de carrière a été consacrée au métier de militaire. Après 16 années riches en expériences professionnelles et humaines, ponctuées de missions à l’étranger, j’ai décidé de passer du statut de militaire à celui de personnel civil de l’Etat. Ma reconversion s’est déroulée en plusieurs étapes dans différents ministères tout en conservant une cohérence de parcours professionnel et un état d’esprit : servir mon pays. Au fil de mes mutations, je me suis spécialisé dans le domaine de l’analyse des risques.

Quelle est votre mission ?

Mon appétence pour identifier et maîtriser les risques ainsi que ma curiosité envers le monde économique, m’ont conduit naturellement vers la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), une affectation au sein de laquelle j’occupe un poste atypique et passionnant d’exploitant du renseignement. Ma mission vise à évaluer les menaces dans le domaine de la contre ingérence économique. Mon action s’applique aux entreprises en lien avec la Défense nationale ou présentant un intérêt pour celle-ci ainsi qu’aux instituts de formation et de recherche en lien avec la Défense. Elle consiste, à partir de renseignements, à déceler toute menace contraire aux intérêts nationaux résultant de l’activité légale ou non, d’Etats ou de concurrents étrangers au profit d’intérêts extérieurs pouvant affecter le secret de la Défense nationale. Je suis très heureux de ma mission au sein de la DRSD qui est particulièrement stimulante et valorisante.

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